Marcus Drinkwater n’est pas l’dabuchon, ni l’frarin ou le cousin éloigné du milieu de terrain de Leicester. Il est l’photographe d’une série de toffs sublimes réalisées en hommage aux derniers instants de l’Upton Park, le stadio légendaire de West Ham et d’ses supporters. Aujourd’hui en cours de démolition, les Hammers l’avait abandonné en mai 2016 pour le flamboyant London Stadium (Stade Olympique de Londres), tournant ainsi la page à une relation vieille de 112 piges.

112-ans-west-ham-photo-essay-by-marcus-drinkwater-labuvette-10Inauguré en 1904, Boleyn Ground, bien plus connu sous le blaze d’Upton Park, du nom du quartier où il se trouve à l’Est de Londres, a accompagné au fil d’son existence l’histoire de West Ham. Si le club est souvent resté dans le ventre mou du classement, il a brillé dans les sixties et a aussi vu éclore d’grands joueurs tels que Bobby Moore, Paul Ince, Frank Lampard ou encore Rio Ferdinand. Ses tribunes proches des joueurs, ses vieux sièges, sa ferveur, en ont fait l’un des stades les plus populaires et les plus bouillants d’Angleterre.

Tout le monde se souvient également du film « Hooligans », où Matt Buckner part se faire oublier chez sa sœur à Londres et découvre la fièvre qu’engendre le football, et surtout les groupes de hooligans qui défendent l’image et la réputation d’leur club comme une religion, au sein d’leurs firms. Inspiré par les nombreux bouquins de Cass Pennant, personnage iconique d’la célèbre InterCity Firm de West Ham, le film tourne d’nombreuses scènes à l’Upton Park lors de véritables rencontres.

112-ans-west-ham-photo-essay-by-marcus-drinkwater-labuvette-1Une lourde page s’est donc tournée dans l’histoire de West Ham et laisse derrière elle un tas de souvenirs. Boleyn Ground, devenu trop vétuste, va être peu à peu détruit pour laisser place à un nouveau projet de développement immobilier.

Bref, cette série de photos est là pour que les supporters s’accrochent à leurs souvenirs et gardent en mémoire cette immense partie de l’histoire des Hammers. De jours comme de nuits, Marcus Drinkwater nous fait partager ce à quoi ressembler les abords du stade les jours de match, dans les pubs, les baraques à frites et les fish & chips. Il nous fait surtout partager une vision d’un football populaire, qui rassemble les fans autour d’un seul et même amour, c’lui de West Ham ! « I’m forever blowing bubbles, pretty bubbles in the air. United ».

Découvrez la totalité du projet « 112 Years » de Marcus Drinkwater sur son site.

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