« Et au fait, tu sais pourquoi les gens ont toujours froid en Bretagne ? Parce qu’ils ont Guingamp 😎 » . C’est sur ce fabuleux jeu de mot de Serge de la Divette Montmartre que nous quittions Paris samedi matin en direction de Guingamp et de son stade du Roudourou, avec pour seul objectif de la journée: arpenter la ville et écumer les bars à la rencontre des supporters des Rouge et Noir.
Et ben bordel, on a pas été déçu. On a d’abord fait la connaissance de Michèle, dans son célèbre Panier à Salades, musée-bar de l’En Avant qu’elle tient depuis plus de 30 ans. Elle nous a parlé de ses meilleurs souvenirs, des différents joueurs qui sont venus lui rendre visite ou encore de cette fabuleuse et très récente victoire contre le PSG. Bien sûr, Michèle rêve d’une finale, mais Michèle rêve aussi de prendre sa retraite pour réaliser son premier grand chelem: aller voir tous les matchs de l’En Avant sur une saison. Au fil des pintes, nous nous sentions comme chez nous. Nous fumions, nous aussi, à l’intérieur comme si nous venions de ravoir 17 piges. Nous serrions, nous aussi, la pince aux nouveaux arrivants comme si nous venions de les quitter la veille. Et nous commencions, nous aussi, à entonner quelques chants Guingampais dont le plus drôle reste très certainement le « Rentre chez toi, ta mère a fait des crêpes » à destination des supporters rennais.
Sur les coups de 18h, nous prenions la direction du Lapin Rouge 🐰, bar PMU situé à quelques encablures du stade du Roudourou, dans les bagnoles de nouveaux copains fait sur le zinc. Nous découvrions une ambiance bien différente, plus festive bien sûr et parfaite pour l’En Avant match et l’après-match. Justement, le match, parlons-en. Non, je déconne, je n’ai absolument rien vu. Alors ouais j’entends déjà ma vieille dire « Autant je respecte ta passion mais faire 500 kms pour un match et ne pas le voir, faudrait quand même que tu m’expliques mon fils ». Déjà parce que le parcage est tout de même bien excentré et qu’il est impossible de voir la cage de son côté, et d’autre part, parce qu’en chantant, en tendant son écharpe, en agitant un drapeau ou en ayant un calicot devant sa gueule, c’est difficile voir impossible de rester en contact permanent avec le ballon. Et quand t’es en bas de parcage, forcément t’es là pour vivre le foot en tant que supporter actif pas pour crier sur un mauvais contrôle de Loïs Diony.
Après le match et après avoir remis un peu de charbon dans la machine, une bonne galette-saucisse de buvette, nous faisions la connaissance de jeunes du Kop Rouge avec qui nous avons passé tout le reste de la soirée. Ils nous ont guidé à travers leur ville et fait découvrir ses hauts lieux de la bringue 🍺, comme Le Campbells puis La Glycine où nous nous en sommes jetés une dernière. Nous leur avons appris des chants, ils nous ont appris les leurs. On était chauds comme la Breizh. Nous avons sauté, dansé, gueulé et même donné à boire aux poissons. Bref nous nous sommes faits des sacrés copains et avons déjà hâte d’y retourner un jour.
Merci Michèle, merci Le grand café de nous avoir laissé bouffer nos casse-dalles chez vous, merci à l’équipe du Le Lapin Rouge de nous avoir supporté, merci à La Glycine d’avoir été si patient envers notre lourdeur. Merci Gildas, Yannick, Pierrot, Calvi, Minus, Cap et tous les autres pour votre accueil. Vous avez été exceptionnels avec nous mes petites galettes.
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