Petit à petit, nous nous rapprochons de la fin de ce confinement. Le jour J est, pour l’instant, fixé le 11 mai. Ce sera alors le début d’une nouvelle liberté, une liberté au grand air pour donner suite à une aliénation nécessaire. Pour autant, retrouverons-nous notre beau sport chéri ? Rien n’est moins sûr. Nous le retrouverons sûrement devant nos écrans pour encore quelques mois. L’opium du peuple n’ayant jamais été aussi populaire qu’aujourd’hui, il est plus prudent de rester encore devant la télé quelque temps de plus. L’habitude devient redondante. La santé prime, c’est le principal.

 

Coincé dans mes souvenirs, je retrouve en contemplant de vieilles photos des sensations. Celles des jambes lourdes du lendemain de match, celles des dégustations de mets locaux, celle de poignées de mains bien fortes. Et je rêve parfois de soleil frappant la nuque d’un spectateur installé en tribune non-couverte dont l’inconscience se transformera en rougeur douloureuse sur sa peau, je rêve de voyages alcoolisés aux souvenirs uniquement photographiques, de rencontres privilégiées avec des autochtones rendant hommages à leur manière à leur équipe de ballon rond favorite.

Bref, je rêve un peu trop pour l’instant. Je rêve ma vie future. Parfois, il ne nous reste plus que ça. Peut-être un jour revivrai-je mes rêves ?

Photos argentique et texte de Robert (Pise et Sienne en 2019).

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