Novembre, le mois d’automne par excellence, celui qui me rappelle toujours de vieux souvenirs d’enfance. Je revois les feuilles mortes dans la cour de récré qui, les jours de pluie, venaient se coller sur le vieux ballon fripé de l’école. Je revois ces tas de feuilles que je dégommais tout heureux avec les pieds. Je revois surtout l’immense tableau de la cantoche, d’une photo de forêt d’automne. Je le contemplais tout en me mettant un bon gros friand au fromage dans l’estomac, sans penser qu’une vingtaine d’années plus tard, du fond de mon plumard, je râlerai sur la nouvelle hausse du paquet de clopes.

Quoiqu’il soit, avec ou sans tabac, ce mois de novembre se fera bel et bien avec le football. Cette nouvelle trentaine de jours sera l’occasion pour la bande à Gustave de vivre de nouvelles aventures foot aux quatre coins de France, certainement entrecoupées de petites escapades européennes. La première se vivra dès demain matin à bord d’un Flixbus, en route vers l’Italie et son derby de Turin. J’y goûterai le riche patrimoine gastronomique du Piémont et l’art de l’aperitivo. Bébert, quant à lui, retrouvera le stade de l’Aube, celui qui l’a initié aux émois footballistiques. Il découvrira les maisons à colombages colorées qui sillonnent la vieille ville médiévale de Troyes avant de se remplir la brioche de bonnes andouillettes.

Le 10 novembre, je poursuivrai mon tour de France des stades en partant découvrir le stade de la Mosson lors du match Montpellier-Toulouse. Nous profiterons ensuite avec Bébert de la coupe de France pour nous rendre dans un stade champêtre du Cantal, le stade René-Jarlier à Saint-Flour où les gaziers de l’US Sainfloraine tenteront d’éliminer les professionnels de l’AC Ajaccio le 17 novembre. L’occasion de découvrir le doux pays de la truffade, de nous pinter la gueule avec des Cantalous et de rencontrer enfin le fameux Loic Durand, bien connu pour ses déplacements en Peugeot 106 partout en France.

La suite du mois est encore bien indécise mais sera belle et bien marquée d’un ou deux autres déplacements, sûrement au sud de la France et peut-être même du côté de l’Aveyron, pour voir à quoi ressemble le football à Rodez. Puis je rebrousserai chemin en décembre et retrouverai la capitale, plus propice à la réalisation de belles aventures foot en Belgique et en Allemagne.

Vive l’aventure mes gaziers et vivre le foot !

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