Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi tout le monde se lève au stade pour célébrer un but ? Pourquoi ne pas rester assis, sagement, sur nos sièges ? Applaudir, simplement. Comme au théâtre, au cinéma. Pourquoi tant d’engouement, tant d’exaltation, lorsque le ballon embrasse les filets ? Albert Camus disait « il n’y a pas d’endroit dans le monde où l’homme est plus heureux que dans un stade de football ». Qu’on soit extraverti ou timide. Qu’on soit un homme, une femme, un enfant. On se libère au stade. On oublie tous les tracas du quotidien. On chante, à cœur ouvert. On pleure même, parfois. Et on frisonne, quand le cuir dévore la lucarne. Quand le stade se lève à l’unisson, c’est comme si chaque supporter avait des ailes. Comme si chaque personne dans l’enceinte allait bondir de centaines de mètres pour atteindre le ciel. Pour atteindre le paradis.
Chaque jour une idée pour vivre le foot depuis chez soi
C’est vrai qu’habituellement, mon passe-temps favori c’est de vous inciter à sortir de votre plumard pour rouler votre bosse et bourlinguer aux quatre coins de France et de Navarre. Mais confinement oblige, je m’adapte pour vous montrer que l’aventure foot peut se vivre et se préparer depuis la maison. Alors à partir d’aujourd’hui et pendant tout le mois d’avril, je vous partage chaque jour sur cet article et sur les réseaux, une idée pour bourlinguer et vivre le foot depuis chez soi.
S2E4-5 | De l’enfer de Sclessin jusqu’au pays de Dikkenek
Ce week-end, à peine remis de Brest, je quitterai l’hexagone pour partir à la découverte des ambiances des deux clubs les plus rivaux du football belge. Tout d’abord à Liège, dans l’Enfer de Sclessin et au milieu des supporters du Standard, puis à Bruxelles, au pays de Dikkenek et d’Anderlecht. Deux matchs, deux ambiances, des Rouches aux Mauves et Blancs, du matricule 16 au matricule 35, de la Cité Ardente jusqu’à Claudy Focan.
S2E3 | Show me your Brest
Ce week-end, j’irai chercher un peu de gaieté en allant faire un tour à Le Blé. Je mettrai le cap à l’ouest en direction de Brest où je rendrai visite à ceux qui me chatouillent les guiboles depuis que j’ai débuté à vivre le football. Alors, après m’être mis quelques spécialités dans le gésier, m’être fait gifler par la reubié, j’assisterai à Brest-Sainté, à quelques pas des Stéphanois, au beau milieu des Brestois. Une belle aventure là où la terre finie et le monde commence, là où sous un tonnerre populaire, le football se rapproche de son essence. Brest start.
S2E2 | La Metz de dimanche
Dimanche matin, bien décidé à vivre très activement le foot en février, je sauterai dans le premier train pour découvrir le pays de la quiche Lorraine et de Graoully, cette ville de Metz et son stade en pleine fusion. Alors, après avoir fait le touriste dans la capitale de la Moselle et mettre mis un pâté lorrain, une quiche, une tarte aux brimbelles et une mirabelle lorraine dans la gueule, j’irai à la rencontre des supporters messins dans les buvettes de Saint-Symphorien. Je tenterai, une binche à la main, de photographier ceux qui portent encore des Kastendeuch, Pires, Letizi ou Cyrille Pouget sur le dos et surtout de découvrir là où les Grenats aiment se remplir l’estomac. Puis, à quelques minutes du coup d’envoi, je foulerai enfin le bitume des travées pour vivre au mieux l’ambiance de ce Metz-Sainté.
Gustave le populaire, Cuvée 2020 !
2019 s’est achevé et il est l’heure de faire calmement le bilan de cette première année de groundhopping 💥. 2019 aura été l’année de la puberté pour Gustave. Une année où j’ai pris conscience lors d’un déplacement à Guingamp en Janvier, que c’qui m’animer était de réaliser des reportages photos et de partir à l’aventure dès que j’le pouvais. Suite à ça, 22 autres aventures dans des villes, des stades, des rades et des restaus avaient suivi 🍻. Toutes avaient en commun cet amour du tourisme footballistique et du groundhopping mais aussi cette envie de partir à la rencontre des supporters et de découvrir des cultures et des spécialités typiquement locales 😍.
Édito Novembre 2019 – Les aventures foot de Gustave
Novembre, le mois d’automne par excellence, celui qui me rappelle toujours de vieux souvenirs d’enfance. Je revois les feuilles mortes dans la cour de récré qui, les jours de pluie, venaient se coller sur le vieux ballon fripé de l’école. Je revois ces tas de feuilles que je dégommais tout heureux avec les pieds. Je revois surtout l’immense tableau de la cantoche, d’une photo de forêt d’automne. Je le contemplais tout en me mettant un bon gros friand au fromage dans l’estomac, sans penser qu’une vingtaine d’années plus tard, du fond de mon plumard, je râlerai sur la nouvelle hausse du paquet de clopes.