Tribune libre de Thomas Jobard : « Le stade, ce paradis sur terre »

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi tout le monde se lève au stade pour célébrer un but ? Pourquoi ne pas rester assis, sagement, sur nos sièges ? Applaudir, simplement. Comme au théâtre, au cinéma. Pourquoi tant d’engouement, tant d’exaltation, lorsque le ballon embrasse les filets ? Albert Camus disait « il n’y a pas d’endroit dans le monde où l’homme est plus heureux que dans un stade de football ». Qu’on soit extraverti ou timide. Qu’on soit un homme, une femme, un enfant. On se libère au stade. On oublie tous les tracas du quotidien. On chante, à cœur ouvert. On pleure même, parfois. Et on frisonne, quand le cuir dévore la lucarne. Quand le stade se lève à l’unisson, c’est comme si chaque supporter avait des ailes. Comme si chaque personne dans l’enceinte allait bondir de centaines de mètres pour atteindre le ciel. Pour atteindre le paradis.

Gustave le populaire, Cuvée 2020 !

2019 s’est achevé et il est l’heure de faire calmement le bilan de cette première année de groundhopping 💥. 2019 aura été l’année de la puberté pour Gustave. Une année où j’ai pris conscience lors d’un déplacement à Guingamp en Janvier, que c’qui m’animer était de réaliser des reportages photos et de partir à l’aventure dès que j’le pouvais. Suite à ça, 22 autres aventures dans des villes, des stades, des rades et des restaus avaient suivi 🍻. Toutes avaient en commun cet amour du tourisme footballistique et du groundhopping mais aussi cette envie de partir à la rencontre des supporters et de découvrir des cultures et des spécialités typiquement locales 😍.

Édito Novembre 2019 – Les aventures foot de Gustave

Novembre, le mois d’automne par excellence, celui qui me rappelle toujours de vieux souvenirs d’enfance. Je revois les feuilles mortes dans la cour de récré qui, les jours de pluie, venaient se coller sur le vieux ballon fripé de l’école. Je revois ces tas de feuilles que je dégommais tout heureux avec les pieds. Je revois surtout l’immense tableau de la cantoche, d’une photo de forêt d’automne. Je le contemplais tout en me mettant un bon gros friand au fromage dans l’estomac, sans penser qu’une vingtaine d’années plus tard, du fond de mon plumard, je râlerai sur la nouvelle hausse du paquet de clopes.